DOMPTER LA BICYCLETTE

Une nouvelle de Mark Twain

DOMPTER LA BICYCLETTE
Une nouvelle de Mark Twain
Création 2013 Scène Nationale 61
Traduction Emmanuel Malherbet. Texte publié aux éditions du Sonneur (2011)
et représenté par L’ARCHE – éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com

 

Extrait :
« Le spécialiste disait que le plus difficile était peut-être d’apprendre à descendre de l’engin et qu’on garderait cela pour la fin. Mais là, il se trompait. Il s’est aperçu – à sa surprise et à sa joie – que tout ce qu’il avait à faire était de me monter sur la machine et de s’écarter de mon chemin : pour ce qui était de descendre j’y parvenais tout seul. Il se tenait de côté soutenant la machine : nous nous sommes effondrés avec fracas, lui dessous, moi dessus, la machine sur le tout. »

Ce texte est un rodéo. Vous allez voir un homme qui s’est mis en tête qu’il était capable d’apprendre à monter cet animal de fer. La décision qu’il a prise a été mûrement réfléchie. Pourtant, il n’a aucune prédisposition pour cette activité ; le cavalier que nous allons observer est totalement inexpérimenté. Lorsqu’il parle de ses muscles, c’est en ces termes : « C’est pulpeux, gras, mou, rondouillard ; ça s’esquive sous la pression et glisse sous les doigts ; dans le noir, on pourrait croire que c’est une huître emballée dans un chiffon. »

Va-t-il réussir ? Est-ce que ses os vont supporter les nombreuses chutes qui s’annoncent ? Et si le corps supporte l’épreuve, la honte et le découragement ne le pousseront-ils pas à abandonner ce défi qu’il s’est imposé à lui-même ?

Créé à partir de prises de vues réelles et de films d’animation, le décor projeté promène l’apprenti cycliste entre espoir et  humiliation, solitude et fierté.

les Ouranies théâtre

ÉQUIPE DE CREATION

(2 personnes en tournée)

Co-mise en scène : Virginie Boucher et Étienne Briand
Avec : Rodolphe Dekowski (Étienne Briand à la création)
Musique : Cédric Granelle
Vidéo : Brian Prigent
Décor : Tramber Regard et Sylvain Denise
Création lumières : Frederik Viel
Création costumes : Annaig Lecann
Chorégraphie : Anne Mousselet

PRODUCTION

La Compagnie Ouranies et la Ville d’Alençon.
A la création : accueil plateau à la salle Verdun à L’Aigle (61) et à la Scène nationale 61 (théâtre d’Alençon) / résidence au Studio à Bretteville L’Orgueilleuse (14)

A la reprise : accueil plateau à Chapelmêle (Alençon), à La Bibi (Association Amavada / Caen).

Résidence à Expansion artistique-Théâtre Charles Dullin à Grand Quevilly avec l’aide du PACS (Projet artistique, culturel et Solidaire) par les réseaux Diagonale et des théâtres de ville de Normandie soutenu par le ministère de la Culture-DRAC Normandie et la région Normandie.

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PROPOSITION COMPLÉMENTAIRE :
« LA BELLE ÉPOQUE »
BALADE À VÉLO PARTICIPATIVE

Pendant cette balade ouverte à une trentaine de personnes à vélo, un réalisateur vidéo captera plusieurs séquences.
Le comédien du spectacle y participe et joue quelques interventions courtes, en référence directe au spectacle.
Un montage est réalisé
dans la foulée de la balade. Le public découvre ces images, intégrées au générique final du spectacle, à l’occasion de la représentation.

Pour plus d’informations sur cette action artistique, n’hésitez pas à nous contacter.

Quand en mai 1884, à près de cinquante ans, l’écrivain humoriste Mark Twain s’offre un vélocipède, c’est avec une âme de pionnier et mû par une fascination pour le progrès technique. Son vélo dernier cri est encore l’un de ces engins dont la roue avant est deux fois plus grande que sa soeur de l’arrière, et monter en selle tient déjà de l’exploit. Tour à tour typographe, pilote sur le Mississipi, chercheur d’or, inventeur, journaliste, le père de Tom Sawyer s’essaie cette fois-ci au périlleux apprentissage de la bicyclette. En homme curieux et maladroit, incorrigible et tenace, le Yankee du Connecticut nous fait part de ses déboires dans cette nouvelle aventure pour « Dompter la bicyclette ».

Portée à la scène, cette conférence pleine d’humour et d’autodérision devient un rodéo théâtral. Sur scène, un dandy en costume trois pièces tente de domestiquer un « cheval de nickel » fixé à une structure mobile.

Créé à partir de prises de vues réelles et de films d’animation, le décor projeté promène l’apprenti cycliste entre espoir et  humiliation, solitude et fierté. Le cavalier inexpérimenté, tout en élégance et raffinement, réussira-t-il à réduire à l’obéissance ce farouche animal de fer aux pédales féroces ?

Extraits du spectacle

Extrait balade "La Belle Epoque"